Le sacrifice de la messe est une Eucharistie, c’est-à-dire une action de remerciement, de louange et de joie pour le sacrifice de Jésus qui réconcilie l’homme avec son Père.
Il est offert en mémoire de l’Eucharistie que célébra Jésus-Christ : "Ceci est mon corps livré pour vous. Ceci est mon sang versé pour la multitude".
Les fidèles peuvent s’associer plus étroitement à ce sacrifice, par une intention particulière confiée au célébrant, qui peut ainsi joindre cette intention particulière à l’intention générale.
La messe n’a pas de prix. Mais dès les origines, les fidèles ont voulu participer à l’Eucharistie par des offrandes en nature ou en espèces. Elles étaient destinées à assurer les frais du culte, la subsistance des prêtres, la vie de l’Église. C’est l’origine de la pratique des « honoraires de messe » qui date du VIIIe siècle et qui s’enracine dans l’Ancien Testament où le prêtre recevait une part des sacrifices faits à Dieu.
Le montant recommandé de l’offrande par la Conférence des Évêques de France est de 18€, selon les possibilités de chacun.
Il est possible de demander la célébration de neuf messes consécutives pour une même intention : on l’appelle alors une neuvaine.
La neuvaine de messes tient son origine dans les neuf jours qui séparent la fête de l’Ascension de celle de la Pentecôte. Dans les Actes des Apôtres (Actes, 1, 14), l’Église est représentée, pendant ces neuf jours, en prière avec la Vierge Marie. C’est donc l’archétype de la prière de l’Église. C’est une prière ecclésiale, qui exprime un désir, une attente.
Le montant de l’offrande recommandée pour une neuvaine est de 180€.
Il s’agit d’un usage très ancien qui remonte à la fin du VIe siècle, au Pape Saint Grégoire le Grand. Avant d’être Pape, il était abbé de l’abbaye de Saint André, à Rome. Un de ses moines, bon médecin et bon religieux, Justus, mourut et l’on trouva dans sa cellule des pièces d’or. A cette époque, les mœurs étaient rudes, la discipline exigeante : le père abbé ne badina pas avec cette faute qui était grave. Il fit jeter le cadavre du moine avec les pièces d’or à la décharge publique et chaque moine jeta sur le corps une malédiction : « Que ton argent aille avec toi à la perdition ». (Actes 8, 20) Cependant, la miséricorde l’emporta dans le coeur de l’abbé qui fit célébrer la messe pendant trente jours pour la délivrance du malheureux. Au terme du trentain, le moine Justus apparut à l’un de ses frères et lui annonça qu’il était délivré du Purgatoire grâce à ces messes.
Le Pape Benoît XIV, en 1752, la Congrégation pour les indulgences, en 1884, puis par un décret du 10 janvier 1889, ont fait l’éloge de cette coutume qualifiée de « pieuse, approuvée et raisonnable ».
Quelques précisions : Un trentain est constitué par trente messes qui doivent être célébrées trente jours de suite, sans aucune interruption, sauf cas de force majeure. Il n’est pas nécessaire qu’il soit célébré par le même prêtre. Il ne peut être célébré qu’à l’intention du repos éternel d’un défunt.
Le montant de l’offrande recommandée pour un trentain est de 595€.
Merci de nous avoir contactés.
Nous reviendrons vers vous dès que possible.
Vous pouvez déposer votre offrande au début de la Messe ou par courrier à :
Presbytère
2 quai Charles Frey
67000 STRASBOURG