Rosaire en l'honneur du Père Eternel

Dès les origines, Dieu vit en Adam et Eve des collaborateurs. Il les investit de sa confiance et leur donna pouvoir sur tout le créé. Dans la Genèse, nous lisons : « Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre » (Genèse 1, 28).

Dans son amour, il les laissa libres sur les moyens pour soumettre la terre ne leur fixant qu'une seule restriction : ne pas manger de fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, et cela pour leur propre bien.

Le Père aurait pu ne jamais planter l’arbre de vie dans le jardin d’Eden afin de les préserver de la tentation mais il choisit de les mettre en situation de responsabilité ; ils doivent choisir d’obéir en toute confiance à leur Créateur par amour pour lui et pour leur sauvegarde.

Cette pensée est illustrée par le Père qui tend son doigt vers Adam sur le plafond de la chapelle Sixtine peint par Michel-Ange. Le doigt d’Adam est hésitant contrairement à celui du Père éternel. Pourtant, il doit le saisir s’il veut vivre.

L’homme est le couronnement de la Création. Il a été créé le sixième jour, une fois que tout était prêt pour le recevoir ; il est pourvu d’un esprit, d’une âme, d’une volonté afin de choisir en toutes circonstances d’accomplir la volonté du Père.

Jésus, le nouvel Adam, venu en ce monde pour faire la volonté du Père, et Marie qui se présente à toutes les générations comme l’humble servante du Seigneur, illustrent ce que doivent être l’homme et la femme dans la pensée du Père.

Par les mérites de Jésus, notre seul Médiateur auprès de lui, et l’intercession de Marie, son humble servante, demandons au Père la grâce de mettre toute notre joie à le servir.

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