Confession

Confession

Comprendre les indulgences Horaires des confessions

Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus». Jn 20, 22


C’est d’abord un acte de Dieu qui a toujours l’initiative de l’amour, qui met en notre cœur le désir du pardon, d’une conversion toujours plus vraie.

C’est un acte de L’Eglise qui porte notre démarche et permet notre rencontre avec le Père des Miséricordes : c’est pourquoi le Christ, toujours présent à son Eglise, nous donne le pardon de Dieu par le ministère du prêtre.

C’est un acte personnel du chrétien qui accueille le don de Dieu et s’engage dans la foi, l’espérance et la charité : il regrette le mal fait, avoue son péché, et décide de changer de vie, avec la grâce de Dieu.


Dieu seul nous sauve du péché. Le Christ Jésus nous invite à partager sa vie pour toujours ; Il nous appelle à la sainteté, la grandeur de notre vocation !

 Recevoir la Miséricorde infinie de Dieu est source de joie. Le Seigneur nous attend.

Se confesser à l'église Saint-Louis-en-ville

  • Lundi 17h45-18h20 (abbé Leonhardt)
  • Mardi 19h10-19h30 (abbé Molin)
  • Mercredi 19h10-19h30 (abbé Molin)
  • Jeudi 19h10-19h30 (abbé Molin)
  • Vendredi 19h10-19h30 (abbé Molin)
  • Samedi 8h-8h45 (abbé Molin)
  • Dimanche pendant la Messe de 10h30 (sous réserve de la disponibilité d'un prêtre)
  • Examen de conscience

    Cet examen de conscience est une aide proposée pour affiner sa conscience. Il doit être vécu à la lumière de la Miséricorde qui assure le pardon avec certitude quand on présente sa misère avec humilité. "Plus grande est la misère, plus grand est le droit à la miséricorde", dit Jésus à sainte Faustine


    COMMANDEMENTS DE DIEU

    ler Commandement : « Tu adoreras Dieu seul et tu l’aimeras plus que tout. »


    Dieu est-il au centre de ma vie ? Est-il bien pour moi un Père à l’amour duquel je réponds amour ? Jésus est-il vraiment mon Maître et mon modèle, celui dont je vis par la foi et les sacrements ? Tiédeur. Respect humain pour manifester sa foi.  Adhésion à des mouvements incompatibles avec la foi catholique. Superstitions, spiritisme. Avoir tenté Dieu.


    Péchés contre la foi : refus d’adhérer à une ou plusieurs vérités révélées. Doutes volontaires. Négligence dans sa propre formation religieuse. 


    Péchés contre l’espérance : manque de confiance en la bonté et la providence de Dieu. Découragement, désespoir. Compter sur ses seules forces. Prétexter de la bonté de Dieu pour pécher. Ne pas désirer le ciel.


    Péchés contre la charité : indifférence par rapport à Dieu ; absence de prière et de pratique religieuse. Envers le prochain : refus de voir Dieu dans nos frères; haines, mépris, moqueries ; refus d’assister son prochain dans les graves nécessités.


    2e Commandement : « Tu ne prononceras le nom de Dieu qu’avec respect. »


    Transgresser les serments et vœux faits en son nom. Associer son nom à des serments faux ou inutiles. Blasphémer son nom, celui de la Vierge ou des saints. 


    3e Commandement : « Tu sanctifieras le jour du Seigneur. »


    Avoir manqué à la Messe par sa faute, y être arrivé en retard. Avoir fait ou fait faire “des travaux et des occupations qui empêchent le culte dû à Dieu, la joie propre au jour du Seigneur, ou la détente convenable de l’esprit et du corps”. 


    4e Commandement : « Tu honoreras ton père et ta mère. »


    Enfants de tous âges : manque d’amour, de respect, d’obéissance (dans les limites de leur autorité), de reconnaissance et d’assistance (matérielle, spirituelle) aux parents.


    Parents : ne pas témoigner de l’affection à tous ses enfants ; ne pas leur donner l’exemple d’une vie vertueuse et chrétienne. Envers ceux encore sous leur dépendance : manquements dans leur formation humaine et chrétienne (instruction religieuse, choix de l’école) ; et dans ses devoirs de surveillance, de conseil et de corrections nécessaires.


    Tous : disputes d’intérêt en famille. Manquements dans l’accomplissement du travail dans le respect dû à l’autorité (dans le métier, la vie collective) ou dans les responsabilités des dirigeants (conditions de travail honnêtes, juste salaire, respect vis-à-vis des employés). Insoumission aux lois civiles justes (impôts, service militaire, devoir civique).


    5e Commandement : « Tu ne tueras point. »


    Meurtre, tentative de suicide, imprudence exposant à tuer ou blesser son prochain (transgression grave et volontaire du code de la route, conduite en état d’ivresse). Colères, disputes, vengeances, refus de pardon, rancunes. Participation (par action ou par omission), à la stérilisation, à l’avortement, à l’euthanasie, au suicide. Incitation à la violence, à la lutte des classes. Haine raciale ou ethnique.


    6e et 9e Commandements : « Tu ne commettras pas d’impureté. Tu n’auras pas le désir impur volontaire. »


    Pensées, désirs et actes commis seul ou avec d’autres contre la chasteté. Conversations déshonnêtes. Lectures, spectacles (films, internet…), fréquentation de lieux exposant à l’impureté. Responsabilité dans le péché d’autrui (impudeur). Situation de concubinage. 


    Personnes mariées : Moyens contraceptifs, ponctuels ou permanents. Refus des droits du conjoint. Adultère (pensées, désirs, actions). Infidélité affective. Liaison extra-matrimoniale. “Remariage”.


    Fiancés : Gestes de tendresse excessivement sensuelles. Relations pré-matrimoniales. Cohabitation.


    7e et 10e Commandements : « Tu ne voleras pas. Tu ne désireras pas injustement le bien des autres. »


    Participation direct ou indirect à des vols, fraudes, injustices. Dettes impayées. Non restitution. Recel d’objets volés. Tort causé dans les ventes, contrats, transactions. Tricheries. Fraudes. Pots de vin. Non-respect des lois sociales justes sur le travail, les assurances... Travail bâclé ; perte de temps. Dépenses excessives, par luxe, vanité, etc. Gaspillage.


    8e Commandement : « Tu ne mentiras point. »


    Mensonges. Faux témoignage. Accusations injustes. Jugements téméraires. Calomnies (personnes ou institutions). Secrets violés. Médisances, ragots. Refus de réparer ou de rectifier


    COMMANDEMENTS DE L’ÉGLISE

    Sanctifier les dimanches et fêtes d’obligation (en France : Noël, Pâques, Ascension, La Pentecôte, Assomption, Toussaint) : par l’assistance à la messe et l’abstention d’activités contraires à la sanctification du jour du Seigneur (voir 3e commandement de Dieu).

    Se confesser au moins une fois par an. 

    Communier chaque année au Temps pascal (de Pâques à la Pentecôte).

    Jeûner et faire abstinence les jours fixés. Jeûne et abstinence: Mercredi des Cendres et Vendredi Saint ; abstinence : tous les vendredis de l’année (les vendredis autres que ceux du Carême, on peut remplacer l’abstinence par une autre pénitence).

    Contribuer selon ses moyens aux dépenses de l’Eglise.

    DEVOIRS D’ÉTAT


    Devoirs de chrétien : effort pour tendre à la perfection de la charité ; témoignage de cohérence entre la foi et les œuvres ; fidélité à la vocation reçue de Dieu ; dimension apostolique de sa vie ; approfondissement de sa foi ; aide à l’Eglise ; respect et obéissance à la hiérarchie dans ce qui dépend de son autorité.

    Devoirs dans la famille : fidélité et don de soi dans le mariage ; générosité dans la procréation et l’éducation des enfants ; amour et entraide ; affection et assistance aux ascendants.

    Devoirs dans la profession application au travail : sens de la justice dans les rapports professionnels, dans les contrats.

    Devoirs dans la cité : participation à la vie de la cité, prise au sérieux de son devoir électoral ; respect des lois justes ; effort pour faire changer les lois injustes (avortement, ...) ; solidarité avec les plus démunis.

    MAÎTRISE DE SON TEMPÉRAMENT


    Il faut soumettre à la raison et à la loi de Dieu les passions déréglées par le péché originel et nos propres péchés. On distingue sept tendances qui nous inclinent au mal :


    - l’orgueil : amour désordonné de soi-même qui engendre l’ambition, la présomption, la vaine gloire, les attitudes hautaines, les vanités mondaines.


    - l’avarice : attachement désordonné aux richesses qui engendre l’injustice, l’endurcissement du cœur, le défaut de générosité pour faire l’aumône, l’aveuglement de l’esprit.


    - la luxure : vice contraire à la chasteté, voir 6e et 9e commandements.


    - l’envie : nous attriste à la vue des qualités ou des succès d’autrui ; engendre la calomnie, la jalousie, les discordes, les actions portant tort à autrui.


    - la gourmandise : excès dans le manger et le boire (alcoolisme) qui met en danger notre santé et nous fait perdre la possession de nous-mêmes.


    - la colère : fait perdre le contrôle de soi-même et porte aux injures, querelles, coups...


    - la paresse : incline à fuir l’effort dans le travail, l’accomplissement des devoirs.

Share by: